Tous ces résultats photographiques n’ont qu’une valeur informative. Les variabilités anatomiques individuelles sont nombreuses et influent sur le résultat final.
Une patiente ne peut revendiquer un résultat comparable à telle ou telle photo. C’est en consultation qu’ il vous sera défini précisément les résultats que vous êtes en droit d’attendre, tant sur le volume que sur la forme, en corrélation avec vos desiderata.
Patiente de 22 ans présentant à la suite d’une grossesse :
• une perte de volume de sa poitrine à l’origine d’une hypotrophie de moyenne importance ;
• un défaut de tension de la peau qui est flasque et s’affaisse légèrement(ptôse mammaire) ;
• une faible projection des seins;
• une zone complètement « déshabitée », dans chaque quadrant supéro externe des seins , entre l’ aisselle et l’ aréole, et qu’il conviendra de combler grâce à la prothèse;
• une très légère asymétrie des seins, avec une aréole droite un peu plus basse (7 mm) et un sillon sous mammaire droit plus déroulé et surtout situé à 1 cm plus bas que le gauche.
Cette patiente ne possède pas un capital graisseux corporel suffisant pour effectuer un lipofilling mammaire.
Le traitement proposé est donc le suivant :
• mise en place d’implants mammaires en gel de silicone, ronds, à paroi lisse, d’un volume de 275 cc, qui sont glissés en sous musculaire, plus précisément :
• dans le pôle supérieur du sein: en arrière du muscle Grand Pectoral donc en sous musculaire ;
• dans le pôle inférieur du sein: dans la profondeur de la graisse sous-cutanée.
C’est ce qu’on appelle depuis peu le « dual plan », technique que j’utilise depuis plus de 20 ans sans la nommer;
–incision hémiaréolaire inférieure ne laissant aucune cicatrice quand :
• l’aréole est suffisamment large et la prothèse choisie de taille suffisamment modérée afin d’ éviter de traumatiser les bords de l’incision ;
• la qualité de la suture est parfaite, effectuée selon une technique personnelle, l’ Adhésion Flap ;
• à noter qu’une incision située dans le sillon sous mammaire est à mon sens plus visible, notamment en position allongée, et souvent plus longue que ce qui est précisé avant l’intervention. Cette incision sous mammaire est en vogue actuellement en France, alors qu’elle existe depuis des dizaines d’années…
• enfin, la sensibilité de l’ aréole et du mamelon est toujours conservée;
• sillon sous mammaire abaissé de 2 cm à gauche et seulement d’ 1cm à droite pour compenser l’ asymétrie initiale. La dépression du quadrant supéro externe est comblée par des prothèses larges (diamètre de 13,1 cm) dotées d’une faible projection vers l’avant (2,7 cm), de façon à offrir un aspect très naturel à cette augmentation mammaire.
Au total : les seins sont symétriques, aussi bien en volume qu’ en forme avec des sillons sous mammaires situés exactement au même niveau (ceci n’étant visible que sur les clichés bras surélevés).
La patiente est ravie par les lignes naturelles et dynamiques de sa nouvelle poitrine, exactement conformes à ce qu’elle désirait, et notamment aux photos de poitrine qu’elle m’avaient confiées avant l’intervention et que je demande systématiquement.
De plus, la loge est élargie sur les côtés donnant un aspect naturel en position debout mais surtout allongée car cet artifice technique permet à la prothèse de glisser légèrement en dehors (en position allongée), ce qui procure le rendu dynamique d’un sein sans prothèse.
À noter que ceci n’est possible qu’avec des prothèses rondes qui peuvent se mobiliser dans tous les sens sans risquer de modifier la forme des seins(contrairement aux prothèses de forme anatomique).
Patiente présentant une hypotrophie mammaire peu importante et qui est surtout gênée par :
• un léger manque de volume du pôle supérieur des seins, visible sur les clichés de 3/4 et de profil;
• un déficit de volume sur leurs bords externes, juste sous les aisselles, où l’on constate une dépression, une sorte d’ échancrure, qu’ il est important de combler;
• enfin, un déficit global de projection de la poitrine surtout visible sur les clichés de profil.
Le protocole opératoire est le suivant :
• incision hémiaréolaire inférieure: la cicatrice est quasiment invisible, grâce à une suture de qualité parfaite(technique de suture personnelle : Adhésion Flap), alors qu’une voie d’abord sous mammaire (située dans le sillon sous mammaire), en vogue actuellement, est très souvent visible, surtout en position allongée et habituellement toujours plus longue que prévu. Aussi, la sensibilité aréolo mamelonnaire est toujours conservée ;
• loge des prothèses disséquée selon 2 niveaux :
• au-dessus du niveau de l’ aréole et en regard du pôle supérieur du sein: loge en arrière du muscle Grand Pectoral ;
• au-dessous du niveau de l’aréole et en regard du pôle inférieur du sein: loge en arrière de la graisse sous-cutanée. Cette dissection est appelée depuis quelques années le « dual plan », alors que je la réalise depuis plus de 20 ans;
• sillon sous mammaire abaissé de 1 cm ;
• prothèses en gel de silicone, rondes, à la paroi lisse, plates (peu projetées), de 200 cc de volume.
Le résultat est discret comme le désirait ma patiente qui est ravie. Les seins sont souples, symétriques et dotés d’une grande mobilité, s’ étalant sur les côtés en position allongée sur le dos ce qui offre un aspect très naturel, tant en position statique qu’en mouvement.
Patiente de 25 ans complexée par les défauts suivants concernant :
• le volume de sa poitrine : hypotrophie, mammaire de moyenne importance, touchant les pôles supérieur et inférieur de ses seins associée à un défaut de projection vers l’avant, surtout visible sur les clichés de profil;
• la forme de sa poitrine :
• pôles supérieurs : relativement symétriques car les aréoles sont situées au même niveau ;
• pôles inférieurs : très asymétriques car le sillon sous mammaire droit est situé 2 cm plus haut que le gauche et est plus long, plus déroulé. De plus, le pôle inférieur du sein est plus volumineux à gauche qu’à droite. Tous ces détails compliquent l’ intervention, d’autant que cette patiente présente des cicatrices adhérentes dans les sillons sous mammaires résultant de la mise en place de prothèses par la suite enlevées par un autre chirurgien.
Le traitement fut le suivant :
• mise en place d’implants mammaires en gel de silicone, ronds, lisses, posés en rétro musculaire dans le pôle supérieur du sein et dans la couche graisseuse profonde du pôle inférieur ( « dual plan »). Les prothèses ont un volume plus important qu’il ne paraît (375 cc) car le thorax de ma patiente est large;
• abaissement du sillon sous mammaire de 2,5 cm à droite, et seulement d’1 cm à gauche, permettant la symétrisation des seins bien que les prothèses posées soit de même volume.
Le résultat convient à ma patiente avec l’obtention d’un volume et d’une symétrie de bonne qualité, la palpation étant souple, la sensibilité normale et les cicatrices pratiquement invisibles.
On constate que l’augmentation mammaire porte mal son nom car, dans l’immense majorité des cas, l’ augmentation du volume s’ associe à une modification de la forme de seins, ce qu’oublient souvent beaucoup de chirurgiens…
Patiente de 20 ans, menue, qui est satisfaite de la forme de ses seins, bien qu’ils soient légèrement asymétriques, mais désirant avant tout une augmentation de volume confirmée par les photos de poitrine à son goût qu’elle m’a présentées en préopératoire (passage d’un bonnet B a un bonnet D).
Le traitement a été le suivant :
• pose de prothèses mammaires:
• remplies de gel de silicone;
• à la paroi lisse;
• rondes;
• de 375 cc de volume ;
• à base large par rapport à la projection donnant des seins « pigeonnants » voulus par ma patiente et d’aspect très naturel ;
• incision hémi aréolaire inférieure;
• loge située en arrière du muscle Grand Pectoral en haut et sous la peau en bas (« dual plan »), élargie latéralement sur le thorax ce qui permet aux prothèses de glisser vers l’extérieur lors du passage de la position debout à la position allongée(astuce personnelle), rendant les prothèses très difficiles à percevoir, même pour un œil averti.
Le résultat est naturel. La poitrine est très souple à la palpation et volumineuse (bonnet D). La cicatrice est quasiment invisible et la sensibilité des mamelons et des aréoles est complètement recouvrée au troisième mois postopératoire.
Ma patiente est ravie du résultat.
Jeune patiente de 21 ans complexée par:
• le volume de sa poitrine: elle le trouve trop petit depuis l’âge de 13 ans. Elle désire passer d’un bonnet B à un bonnet C+ ce qui représente actuellement le volume le plus couramment demandé. Les photos de poitrine de femmes différentes choisies par ma patiente et qu’elle me montre avant l’intervention confirment le volume réellement désiré et la faisabilité de son projet;
• la forme de ses seins:
• les sillons sous mammaires sont d’un niveau horizontal légèrement asymétrique, le gauche étant légèrement plus haut de 8 mm que le droit;
• surtout, les segment ||| sont courts (distance verticale descendant du bord inférieur de l’aréole jusqu’au sillon sous mammaire) avec pour conséquence un pôle inférieur des seins hypotrophique;
• un déficit tissulaire dans le quadrant supéro externe des seins, entre l’aisselle et l’ aréole, qu’ il est très important de combler par la pose d’une prothèse suffisamment large. L’absence de comblement de cette zone, comme je peux le constater sur de trop nombreux résultats postopératoires, signe la présence de prothèses mammaires et donc un résultat plus naturel;
• à noter que les seins sont presque symétriques ce qui facilitera l’intervention et enfin que ma patiente ne désire pas de seins trop « pigeonnants » en dedans.
Le traitement envisagée est le suivant :
• pose de prothèses mammaires car le lipofilling mammaire (remplissage par de la graisse) est irréalisable en raison de l’absence de surplus graisseux corporel. Les prothèses sont remplies de gel de silicone, à la paroi lisse, rondes, de 375 cc de volume, à base large et à projection faible ce qui rend, à mon sens, à l’augmentation mammaire un look plus naturel;
• incision hémi aréolaire inférieure toujours préférable, à mon avis, à l’incision située dans le sillon sous mammaire qui est très en vogue actuellement ;
• loge disséquée en arrière du muscle Grand Pectoral en haut et dans la couche graisseuse profonde sous-cutanée dans le pôle inférieur du sein (« dual plan ») ;
• loge élargie de 1,5 cm latéralement sur le thorax de façon que la prothèse puisse glisser et que le sein s’ aplatisse en dehors exactement comme un sein naturel, non prothétique, lors du passage de la position debout à la position allongée sur le dos.
Le résultat est naturel tant en position debout qu’allongée. Le bonnet est passé de B à C+. La palpation est souple et l’on ne sent pas le bord des prothèses.
Les cicatrices sont peu visibles et la sensibilité des aréoles et des mamelons est conservée. Ma patiente est ravie.
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